Les émissions de véhicules à combustion continuent (principalement les turbines à gaz des avions) consistent surtout en NOx. Les émissions provenant des avions peuvent constituer localement une source importante de NOx, aggravant le problème de la réduction des concentrations d'ozone dans l'atmosphère. Les émissions de NOx émanant des turbines à gaz ont été contrôlées dans une certaine mesure en modifiant les chambres de combustion de ces moteurs. De nouvelles modifications devraient être apportées à l'avenir.
L'adoption de technologies de réduction (généralement en réponse à des normes d'émission plus strictes imposées par les gouvernements) conduira à d'importantes réductions des taux d'émission par véhicule. Cependant, cela ne va pas automatiquement se traduire par des réductions équivalentes de l'ensemble des émissions liées aux véhicules. Le volume total des émissions produites par le parc des véhicules légers de tourisme aux Etats-Unis, par exemple, n'est que de 30% à 40% plus bas pour le CO et de 50% plus bas pour le HC qu'avant l'imposition de contrôles.
Les émissions de NOx ont été moins réduites encore. Cela est dû à la croissance du nombre de véhicules et de leur utilisation, à l'augmentation du kilométrage qui annule les progrès réalisés dans les systèmes de contrôle des émissions, et à un volume élevé d'émissions provenant d'une partie des véhicules en raison de leur âge, de pannes, de dysfonctionnements ou de réparations bricolées. (Des études réalisées en de nombreux endroits du monde appliquant une réglementation stricte des émissions indiquent qu'environ la moitié du volume total d'émissions émanant des véhicules proviennent de 5% à 10% des véhicules, qui sont les gros générateurs d'émissions.) En outre, le temps de rotation des véhicules est généralement de plus de dix ans, ce qui retarde l'effet de normes plus sévères imposées aux nouveaux véhicules.
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