Les Emissions "conventionnelles"des véhicules
Les véhicules de transport sont une source majeure de pollution de l'air aux niveaux local, urbain et régional. Les substances émises par les véhicules de transport qui contribuent à cette pollution sont le dioxyde de soufre (SO2), le plomb, le gaz carbonique (CO), les composés organiques volatils (COV), les particules et les oxydes d'azote (NOx). On appelle habituellement ces substances des émissions "conventionnelles" liées aux transports, pour les distinguer des émissions de gaz à effet de serre, bien que les unes et les autres se rejoignent parfois.
Note : Les véhicules à faible émission de Co² en France bénéficient d'avantages fiscaux au niveau du taux de crédit auto
Les déplacements en véhicules privés tendent à générer de plus fortes émissions par unité de distance parcourue que les transports publics (Tableau 3), mais cette affirmation est probablement de nature trop générale pour avoir de la valeur dans des circonstances locales spécifiques. Il est certain que bien d'autres facteurs entrent en jeu, parmi lesquels le taux d'occupation des véhicules, l'âge et l'état d'entretien de chaque parc de véhicules, etc.
Les technologies visant à réduire les émissions des véhicules à allumage par bougies (c'est-à-dire à essence) ont été introduites pour la première fois aux Etats-Unis et au Japon à la fin des années 1960. L'Europe a attendu une décennie pour appliquer des réglementations similaires. Les normes relatives aux gaz d'échappement et aux émissions volatiles de COV émanant des systèmes de carburant des voitures sont devenues de plus en plus sévères et cette tendance devrait se poursuivre. Dans les régions les plus contrôlées, les émissions des véhicules neufs sont de 90% à 98% plus basses qu'avant l'instauration du contrôle. D'autres pays du monde adoptent cette approche réglementaire progressive, bien qu'avec quelque retard.